Je viens à l’instant de finir ce drama sur Viki et je suis au bout de ma vie.
4 épisodes de 30 minutes à peine et j’ai l’impression de ne plus être en mesure d’arrêter mes larmes. Est-ce que c’est possible d’avoir autant de litres de larmes dans le corps ?
Je ne sais ce que je dois retenir entre douleur, peine de cœur, détresse de l’âme. Même les moments joyeux font pleurer.
J’espère que cette introduction ne vous a pas perdu. Voici ce qu’il en est.
Sommaire
Informations à propos
Un jour après l’école, le sérieux Ito Akira et l’enfant Nishi Yuuki se rencontrent par hasard, alors que chacun s’efforce de rester sur la ligne blanche du trottoir. Au fil du temps, Akira reconnaît qu’il est attiré par Yuuki d’une manière nouvelle pour lui. Yuuki, quant à lui, est frustré de ne pouvoir se rencontrer que sur le trottoir. Akira décide d’agir en fonction de ses sentiments et embrasse un Yuuki surpris, qui convient qu’ils doivent marcher côte à côte pour changer. Les étincelles entre eux sont indéniables et leur relation s’épanouit au lycée, survit aux années d’université et mûrit à l’âge adulte. Une œuvre profondément émouvante qui témoigne de partenaires amoureux, dont les sentiments immuables doivent coexister dans un monde aux réalités changeantes.
Mon avis sur Life-Love on the Line
Intense. Ce mot décrit parfaitement ce que j’ai ressenti lors de mon visionnage. De l’intensité. Et ce dès le premier épisode.
Akira est tourmenté, car toute sa vie, il essaie de rester dans une norme préétablie par la société représentée ici par sa mère. En bon fils, il doit rester dans les parages de la maison familiale, avoir de bonnes notes à l’école, ne jamais être le centre d’attention, ne pas être au cœur de dramas, trouver une femme de la région à épouser, faire des enfants… En gros avoir un bonheur dit normal.
Alors quand il tombe amoureux de Yuki rencontré à 17 ans au retour de l’école, son mode de vie normal chamboule. Il panique, il n’est pas prêt. Il renonce à l’amour de sa vie pour entrer dans les normes. Il doit rester normal.
La peine de Yuki m’a brisé le cœur. Je n’ai jamais autant pleuré devant une scène de rupture. Jamais autant. Yuki est un personnage super attachant qui vit librement sa vie et n’a pas peur d’être qui il souhaite être. Il est plein d’énergie, une énergie contagieuse et d’un charme discret dont il a le secret. Très expressif, il sait donner de lui et est sincère dans ses relations avec les autres.
Avec ses cheveux au vent, il me fait penser à Charlie Spring dans Heartstopper. Ce qui en soi est un très bon point.
On va suivre un Akira tourmenté et très indécis. Toute sa vie qui a été régi par ce conditionnement à être normal. Une normalité qui au lieu de lui faire vivre une vie sans soucis, le fait souffrir. Énormément souffrir.
On se demande, qu’est-ce qui est normal au juste ? Qui définit la norme et pourquoi elle devrait être respecté par tous ? Akira et Yuki ont souffert de cette injonction à rentrer dans des cases prédéfinies. Des cases qui ne leur convenaient pas et ne correspondaient pas à leur amour.
Pourquoi sacrifier son bonheur pour rentrer dans un moule qui n’est pas fait pour nous et qui à jamais nous rendra malheureux ? À qui cela profite ?
Bien qu’il n’y ait que 4 épisodes, j’ai trouvé ça suffisant. L’essentiel était là. Il n’y a pas de scènes superflues, pas de bavardage inutile. Le jeu d’acteur et le scénario reposait essentiellement sur les émotions et ce fut un pari gagné pour moi. C’était intense.
Coup de cœur. 5/5.