Tant pis pour l’amour relate la vraie histoire de Sophie Lambda, l’autrice.
C’est d’ailleurs ce qui rend difficile d’émettre un avis. J’ai l’impression de juger un vécu, et qui suis-je pour le faire ? Nobody. Mon avis sur ce roman est assez mitigé. Si vous me demandez si je le recommanderai, ce sera oui, puisqu’il est important d’une certaine manière, mais n’empêche. Je me dis qu’il manque quelque chose. Néanmoins, on va quand s’essayer à l’exercice.
Tant pis pour l’amour est un roman graphique qui relate l’expérience d’une jeune femme avec un pervers narcissique.
Petit aparté : Le roman graphique est une sorte de BD 2.0. C’est un roman illustré. Mais pas une simple BD.
Les différences entre les deux formats résident dans la longueur, les thèmes abordés, le format, etc. Il y a cet article sur le blog de qui l’explique en détails.
Pour en revenir à mon histoire, eh bien, on suit Sophie qui rencontre Marcus ; celui qu’on va appeler sans peine « l’amour de sa vie ». Le genre de type même qui coche toutes les cases et avec lequel on imagine déjà le futur.
Mais si la romance semble magnifique, le bonheur de Sophie ne fera pas long feu, car très vite, elle devra découvrir qui est vraiment son Marcus chéri : un pervers narcissique.
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, (mais ça, c’est si on suit les mêmes comptes sur les réseaux sociaux), il fut un moment où la thématique du pervers narcissique était très en vogue.
Tout le monde ou presque nourrissait la tendance de son vécu. De nouvelles victimes partageaient leurs expériences quotidiennement.
C’est dans ce tumulte que j’ai entendu parler du livre Tant pis pour l’amour et de son autrice Sophie Lambda.
Je l’ai trouvé tout de suite pertinent puisque l’histoire était à 360°. Elle a réussi à sortir des griffes d’un fin manipulateur et partage dans le livre ses meilleurs conseils pour :
- Reconnaître un pervers narcissique ;
- Sortir de son emprise ;
- Refaire sa vie.
Pour moi, c’était nickel.
Bon. J’ai donc lu le livre et je suis restée sur ma faim.
Le pervers narcissique a la réputation d’être un fin manipulateur. Être sous l’emprise d’un tel psychopathe est encore plus insidieux que ce que l’on pourrait croire. Très souvent, la victime ne le remarque même pas.
Là, j’ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux. Le mec en question avait des réactions vraiment très disproportionnées. Et très souvent. Puis, la minute d’après, il était tout gentil. Personnellement, je me suis dit qu’avant même de penser au fait que mon copain était un pervers narcissique (à dire vrai, je ne serais pas allée là-bas), j’aurais conclu qu’il était juste bipolaire. Tu n’es pas un amour à 10 h 45 puis une raclure à 10 h 46. C’est être bipolaire.
Donc, dans ce livre, il m’a manqué un grand volet manipulation. Toute la subtilité et le machiavélisme qui font la réputation du pervers narcissique. Maybe, un autre type de pervers narcissique ?
De ce fait, quand j’ai refermé le livre, je ne savais vraiment pas quoi penser à ce sujet. Un trop-plein de choses m’ont empêché d’accrocher à l’histoire. Mais, ça reste le vécu de l’autrice. Ce que je ne remets pas en cause.
Cela dit, il y a des points positifs qui méritent d’être soulignés. Le format « guide ».
Le livre est jonché dans cette seconde partie de conseils et de recommandations ci et là pour s’aider à reconnaître un PN et sortir de son emprise.
C’est toujours utile et ces ressources peuvent aider pas mal de personnes dans la situation.
Par ailleurs, le livre se lit très bien, les illustrations sont magnifiques. Et le livre objet en lui-même est très beau.
Pour le coup, je ne regrette pas mon argent.
Pour vous procurer un exemplaire du livre, c’est par ici :